Célèbre ou riche : le casse-tête du net

vendredi 26 septembre 2003 :: perrick :: Connexe(s) :: aucun commentaire :: aucun trackback

Une des questions qui revient souvent en ce moment à No Parking : la question du prix d'openTIME. Elle résonne tout particulièrement à travers le dernier article de Clay Shirky. Il y explique pourquoi le gratuit est là pour rester : Fame vs Fortune: Micropayments and Free Content, dans la production "artistique" en particulier.

Il démonte en particulier l'idée du micro-paiement sur le net : dès qu'il y a un acte d'achat -- et aussi minime soit-il -- se crée une barrière psychologique. La parade pour les producteurs de contenus ? Les cadeaux (je pense à PayPal ou à la wish-list sur Amazon par exemple) et l'abonnement : Pierre Carrion donne l'exemple de Netflix sur son blog. Note en passant : c'est la formule "abonnement" que nous mettons en place pour openTIME.

Mon bureau pas encore bionique

mercredi 24 septembre 2003 :: perrick :: Connexe(s) :: aucun commentaire :: un trackback

Joel nous présente le bureau de ses rêves et de son porte-monnaie. No Parking n'en est pas encore arrivé là. Mais à lire ses remarques, je m'y retrouve assez. Et le fait que j'ai longtemps hésité entre architecture et mathématiques y est peut-être pour quelque chose.

Quelques données de départ : No Parking commence à peine, nous ne sommes (pour l'instant) que deux à travailler au quotidien dans les locaux -- une ancienne usine textile avec deux fenêtres sur un jardin et le canal lillois -- la Deûle.

Mais reprenons point par point :
- Private Offices. We get spacious, windowed private offices.
J'ai toujours travaillé en open space avec les collègues à portée de chaise à roulettes. Donc les bureaux privés et cloisonnés, c'est pas trop mon truc.

- Power. Every desk has twenty, that's right, twenty outlets.
Tout seul j'en utilise déjà 5 (ordinateur portable, graveur externe, imprimante, téléphone, switch, enceintes). Et je n'ai pas d'appareil photo numérique, ni d'ordinateur fixe, ni de palette graphiqe, ni...

- Wiring. There is a Snake Tray system running near the ceiling from the server room and throughout the office, running through every room.
Pas de bol ici : il n'y a qu'une sortie tous les 2,50m sur la largeur du bureau. Résulat j'ai un switch pour moi tout seul (imprimante et portable) : ce qui me rapproche du choix chez Joel : Every office has its own 8-port network switch.

- Pair Programming. We designed all the desks to be long and straight so that wherever a software developer sits, there's always room for another person to pull up a chair and sit next to them.
Mon bureau est en fait une table en pin massif faite par mon père. On y mangeait à sept (avec parents, frère et soeurs) le soir en famille : elle fait près de 3,5 m de long. Et désormais on peut se mettre à trois avec une chaise et un portable pour chacun (c'est déjà arrivé).

- Resting eyes. The net result is that every office has windows on three sides, two of which look outside.
Etant donné qu'il n'y a qu'un seul "grand" bureau avec 2 fenêtres -- sur le même côté, les yeux ne peuvent se perdre et se reposer que sur ciel et le saule pleureur dehors. Et impossible de se plaindre du temps magnifique que nous avons depuis la fin du printemps. Comme je déteste avoir un mur en face de moi, j'apprécie le bleu azur.

- Hang out.
La pièce qui servira de "coin détente" n'est pour l'instant qu'une remise sale avec des outils éparpillés dans chaque coin. Chaque chose en son temps...