De la diversité des aménagements cyclistes à Londres

dimanche 16 décembre 2018 :: perrick :: Espace urbain :: aucun commentaire :: aucun trackback

En trois en jours à Londres début décembre 2018 (et plus de 6h de marche active) j’ai eu le temps d’arpenter des coins que je connaissais bien moins que l’axe Camberwell / Lambeth / Victoria / South Kensington de mes années de lycée puis d’université. Entre King’s cross, Holborn, Blackfriars et Shoreditch, l’atmosphère a été largement transformée.

Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est la déprise des voitures et l’importance grandissante des vélos avec deux marqueurs très forts : le péage urbain d’une part et les autoroutes cyclistes de l’autre.

Moins remarquables mais peut-être tout autant efficaces, les poteaux qui coupent régulièrement les rues aux voitures dans le centre où les voitures ont déjà payé £11.50 le droit de s’aventurer.

D’ailleurs on trouve de nombreux marqueurs de ce succès dans les écriteaux éparpillés de ça de là et qui dictent aux cyclistes les nouveaux usages à respecter, de l’injonction à mettre pied à terre à celle de ralentir, de l’interdiction d’accrocher son vélo à celle de traverser tel ou tel parc.

Sans compter les aménagements effectués par les usagers directs ou indirects : des vélos sont stockés dans les coursives des anciens « councils estates », sont laissés à l’abandon au bord d’un square, sont privilégiés sur la voirie, sont exhibés dans les bureaux, sont garés sur les anciens jardinets, sont déviés vers d’autres parkings plus loin, etc.

Et visiblement ce n’est pas fini…

PS : avez-vous vu le nombre de voitures garées sur ces photos ?